Redynamiser la culture citoyenne
La suspension des travaux en séance plénière au Sénat pendant la période des élections présidentielles n’est pas synonyme de vacances. Mon activité sur le terrain se poursuit auprès des maires, des élus locaux et des habitants du département toutes les semaines. Et, si je ne siège pas dans l’hémicycle, je retourne régulièrement à Paris pour assister à différentes rencontres et notamment aux réunions de mon groupe parlementaire.
Ainsi, le mardi 26 avril, c’est d’un pas décidé que 18 élèves de l’établissement régional d’enseignement adapté (Eréa) de Pamiers accompagnés de leurs professeurs, sont venus me rendre visite au Sénat. Cette démarche s’inscrit dans le cadre du programme école ouverte qui, en dehors des temps scolaires propose aux enfants et jeunes vivant dans des zones urbaines et rurales défavorisées ou dans des contextes culturels et économiques difficiles, un programme d’activités éducatives : scolaires, culturelles, sportives, de loisirs.
Après une rapide présentation de ma mission de parlementaire et de celles de mes collaboratrices, je me suis volontiers prêté au jeu des questions-réponses pendant près d’une heure. Une fois les discours terminés, la matinée s’est poursuivie par la visite de cette grande maison qu’est le Palais du Luxembourg.
Un moment convivial et chaleureux et je l’espère un très beau souvenir pour ces élèves qui ont pu à la fois admirer les lieux et se rendre compte de la consistance du travail parlementaire ; de l’atmosphère sereine où règnent la bonne éducation, le respect malgré les étiquettes politiques différentes et des positions souvent divergentes.
Éduquer et former les futurs citoyens
J’apprécie ce face-à-face, ce contact direct, qui permet de cerner les connaissances et les attentes des jeunes qui sont nos citoyens de demain. Car force est de constater qu’une crise de confiance se creuse entre les citoyens, les élus et les institutions, on le constate notamment par une forte abstention lors des dernières élections, plus particulièrement chez les jeunes (taux d’abstention des 18-24 ans a dépassé 40% le 10 avril dernier). Peu d’entre eux se sentent personnellement concernés. Quant à leurs sources d’information, ce sont principalement les réseaux sociaux qu’ils consultent et très peu la presse écrite ou la radio.
Beaucoup indiquent ne pas se reconnaître dans les partis politiques actuels, jugeant qu’ils sont trop nombreux, voire certains sont trop similaires.
Enfermée dans des à priori, et l’actualité n’aide pas en cela, la politique est souvent mal perçue. Je souhaite agir afin d’identifier des leviers d’action pour améliorer la formation des futurs citoyens et les encourager à s’engager au service de la collectivité.
Sur le Département, je participe aux actions menées par la Préfecture par exemple, à travers l’opération « Vis ma République », je m’associe également aux actions du Pajip qui travaille avec l’Institut du Sénat , une instance qui met en œuvre des programmes de formations à la législation, à destination des jeunes et des citoyens.
Je réponds aussi favorablement lorsqu’on me sollicite pour venir à la rencontre d’étudiants sur le Département ou au Sénat. C’est toujours un réel plaisir que d’accueillir les groupes de collégiens et lycéens. Car, si nous voulons réconcilier la jeunesse avec la politique, nous devons, en tant qu’élus, ouvrir nos portes, échanger, partager nos expériences.
J’en suis conscient, beaucoup de travail reste à faire mais je puis vous assurer que mon investissement en ce domaine reste entier car l’avenir dépend de nos jeunes.
N’hésitez pas à me contacter sur jj.michau@senat.fr pour plus d’informations.