Le Sénat a voté le renforcement de la sécurité des professionnels de santé

Face à la recrudescence des violences verbales, physiques ou d’outrages subis par les soignants, le Sénat a adopté avec le soutien des sénateurs socialistes une proposition de loi visant à mieux protéger celles et ceux qui prennent soin de nous. C’est un impératif mais cela ne pâlit pas le manque de moyens affectant le secteur de la santé. Je m’y attèlerai dans le cadre des prochains débats sur le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2026.

Les personnels de santé, à l’hôpital, dans leur cabinet médical, chez leurs patients ou sur la voie publique subissent des violences intolérables, c’est un phénomène malheureusement récurrent et en forte augmentation.

Le Sénat au rendez-vous de la sécurité des professionnels de santé

C’est pourquoi le Sénat a adopté à une très large majorité la proposition de loi visant à renforcer la sécurité des professionnels de santé. Ce texte prévoit un renforcement des sanctions pour toute violence ou vol commis dans les lieux de soins y compris à domicile. Cette proposition de loi ouvre la possibilité pour l’employeur, les ordres professionnels ou les unions régionales de déposer plainte au nom des victimes, facilitant ainsi les démarches. Elle permet également une meilleure connaissance et traçabilité des violences en milieu médical.

Le Sénat, fidèle en cela à sa tradition de travail de qualité et de sérieux, a, au fil des débats en commission et séance publique, amélioré la proposition de loi en étendant la protection à tous les employés, prestataires et professionnels libéraux. Le Sénat a également aggravé les sanctions en cas d’agressions sexuelle ou de vol de produits de santé. Nous avons également précisé le champ des plaintes possibles.

Le Sénat a voulu envoyer un signal clair : la violence n’a pas sa place dans les hôpitaux, les cabinets ni au domicile des patients !

Avec mes collègues socialistes j’ai voté ce texte utile et qui va au-delà des clivages politiques. Il est, en effet, primordial que les professionnels de santé puissent exercer leur mission en toute sécurité.

Nécessité d’accorder des moyens pour la santé

J’ai un regret : ce texte reste silencieux sur les moyens accordés notamment aux hôpitaux publics dont les hôpitaux psychiatriques et les urgences. La sécurité est, bien sûr, primordiale et elle doit s’inscrire dans une politique plus large fondée sur la prévention et le soutien humain et financier.

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2026 sera l’occasion d’aborder tous ces enjeux cruciaux pour la santé de nos concitoyens et, ce, dès octobre prochain.

Vous pouvez compter sur ma mobilisation totale pour tenter d’améliorer l’accès aux soins des habitants de notre belle Ariège.

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