Soutenir l’agriculture de montagne : les enjeux de la future PAC

La présence de l’agriculture dans notre département est primordiale pour entretenir et valoriser les territoires de Massifs, permettant le maintien d’activités économiques et touristiques sur des territoires qui pourraient être gagnés par la désertification. Soutenir et développer une agriculture durable est source indéniable de vitalité économique et sociale pour les territoires ruraux.

Pour mener à bien leur mission, faut-il encore que les exploitants arrivent à vendre leurs produits à des prix couvrant leur coût de production et ainsi, sortir d’une situation économique et humaine préoccupante. 

Pour mieux comprendre les enjeux de nos agriculteurs de montagne et porter leur revendication au plus haut niveau, j’ai participé les 27 et 28 février dernier à l’événement « le salon à la ferme » organisé par la Confédération paysanne de l’Ariège où j’ai pu échanger avec David Eychenne, co-porte parole.

J’ai aussi souhaité rencontrer les principaux responsables sur notre territoire dont M. Philippe Lacube, Président de la chambre d’agriculture, et son Vice-Président M. Jean-Yves Bousquet, ainsi que M. Sébastien Durand, Secrétaire général de la FDSEA 09 (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles) et Président de la commission environnement de la FRSEA (Fédération régionale des syndicats d’exploitants agricoles) Occitanie. Nous avons échangé longuement autour de leurs attentes, leurs craintes et surtout leurs préconisations au sujet des négociations autour de la future PAC (Politique Agricole Commune).

Car les informations qui émanent font craindre aux acteurs du pastoralisme un retour en arrière. 

A ma demande, Philippe Lacube, ainsi que Mme Jeanine Dubie, Présidente de l’ANEM (Association nationale des élus de la montagne), rencontreront les membres socialistes de la commission des affaires économiques du Sénat le 11 mars prochain.

Cette audition nous permettra collectivement de revenir sur les principaux acquis de la dernière réforme de la PAC en 2015 qui doivent être préservés et notamment l’ICHN (Indemnité Compensatoire de Handicaps Naturels), qui permet de compenser les écarts et maintenir une agriculture multi-performante en montagne, ainsi que le système de proratisation des surfaces pastorales selon leur valeur alimentaire.

Nous veillerons à ce que les discours incantatoires sur une « PAC plus juste et une PAC plus verte » défendue à juste titre par Bruxelles ne reste pas lettre morte sous la plume du Ministre de l’agriculture lors de la déclinaison françaises de la PAC.

Les attentes des acteurs du pastoralisme en bref :

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