Oui à la vaccination obligatoire, non au pass sanitaire

Communiqué de presse - Groupe SER

Le 19 juillet 2021

 

Les sénatrices et sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) ont présenté ce jour une proposition de loi pour sécuriser le parcours d’intégration des jeunes majeurs étrangers pris en charge par l’aide sociale à l’enfance (ASE). Ils déplorent le dogmatisme de la droite sur le sujet.

C’est l’indignation d’un citoyen qui a interpellé le groupe SER. Celle d’un boulanger bisontin, Stéphane Ravacley, lorsqu’il apprend que son apprenti d’origine guinéenne, est soumis à une obligation de quitter le territoire français. Le jeune Laye Fodé Traoré est arrivé mineur en France, a été pris en charge par l’ASE, et suit une formation de CAP boulanger. A ses 18 ans, la préfecture demande son retour dans son pays d’origine.
D’apprenti méritant parfaitement intégré par l’école républicaine et le travail, le voilà désormais quasi-délinquant sommé de quitter le pays.
Si le combat de Stéphane Ravacley a conduit la préfecture à revenir sur sa décision, ce dénouement heureux cache de nombreux cas identiques qui eux ne sont pas résolus. Au grand dam de nombreux patrons qui regrettent de ne pouvoir garder ces jeunes qu’ils ont formés.
Partout en France, ces jeunes font face à des difficultés croissantes pour obtenir à leur majorité un titre de séjour. Surtout, leur sort est très différent selon les territoires, la décision appartenant au préfet.
Pour rompre avec cette injustice, la proposition de loi présentée par le groupe SER vise à inverser la logique actuelle. Le maintien sur le territoire de ces jeunes apprentis étrangers doit devenir la règle de droit commun et non plus l’exception, dès lors qu’ils remplissent les conditions légales.

Le texte prévoit :

  • que les jeunes pris en charge par l’ASE entre 16 et 18 ans bénéficient à leur majorité d’une carte de séjour temporaire d’une durée d’un an sous deux conditions : l’intégration dans la société et le caractère réel et sérieux du suivi de leur formation.
  • de simplifier l’obtention de cette carte de séjour et d’élargir le dispositif aux formations autres que l’apprentissage.

Le groupe SER déplore que le Gouvernement et la majorité sénatoriale, à rebours des propos qu’ils tiennent sur l’intégration et du travail, aient rejeté ce texte essentiel pour l’intégration des jeunes apprentis étrangers.

Auteur : Jérôme Durain Orateur du groupe : Jean-Yves Leconte
(Saône-et-Loire) (Français de l’étranger)

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La 4g ne passe pas partout en ariège

Alors que nous nous battons tous au quotidien afin que nos territoires soient attractifs et bénéficient de l’ensemble des moyens de communication indispensables, ne pas pouvoir passer ou recevoir un appel via un mobile est un vrai handicap pour l’activité professionnelle voire même pour la sécurité de nos concitoyens.

C’est pourquoi, en vue des rencontres que j’aurai très prochainement avec  l’agence nationale de la cohésion des territoires (l’ANCT) et le secrétaire d’Etat chargé de la transition numérique et des communications électroniques, j’ai interpellé les communes afin de faire un point sur les difficultés qui persistent. Des moyens sont mis en œuvre pour la poursuite du new Deal Mobile, il faut que notre Département en bénéficie pour permettre à tous d’accéder à un moyen de communication de qualité

* Comment fonctionne un Référendum d’Initiatives Partagée (RIP) ?

Pour être déposée, la proposition de loi dite « référendaire » doit être signée par au moins 20 % des parlementaires – soit 185 députés et/ou sénateurs. Ces derniers saisissent ensuite le conseil constitutionnel qui vérifie si la proposition rentre bien dans le domaine de la loi. Puis le texte est proposé à la signature des citoyens.

Il doit alors être, signé par 4,7 millions de français (soit 1/10ème du corps électoral) en 9 mois. Si ces conditions sont remplies, la proposition de loi est ensuite inscrite à l’ordre du jour des assemblées qui ont six mois pour examiner le texte. Passé ce délai et en l’absence d’examen du texte par le Parlement, le président de la République est tenu de soumettre la proposition de loi au référendum pour que les Français se prononcent.

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